De l'usage et du fonctionnement des cuirassés aéroflottants en Azeroth


Par Fujiwara
Notes: Ce bref texte a été rédigé dans le but de sensibiliser le haut-commandement quant à l'emploi des cuirassés aéroflottants.

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I Quelle serait l'utilité d'un cuirassé aéroflottant, et quelles seraient les méthodes d'emploi appropriées ?

II À propos de la flottabilité du cuirassé

III Sur l'emploi du navire au feu

IV À propos de l'abordage

V À propos de l'éperonnage

VI À propos du ravitaillement

VII À propos des bombardements

VIII Conclusion


Quelle serait l'utilité d'un cuirassé aéroflottant, et quelles seraient les méthodes d'emploi appropriées ?

Le cuirassé aéroflottant, est, comme l'indique sa sobre nomenclature, un navire de guerre doté d'une coque en acier pouvant se déplacer autant sur l'eau qu'en sustentation dans les airs.
Le cuirassé aéroflottant s'avère donc capable d'intervenir en tout lieux, et ce en emportant une puissance de feu non négligeable.
Il peut facilement remplir une grande quantitée de roles :
-Combats navaux
-Combats aériens
-Reconnaissance en force en territoire ennemi
-Commandement de troupes au sol
-Bombardement d'armées, de cités ou de forteresses
-Déplacement/Largage de troupes
-Ravitaillements d'armées, de cités ou de forteresses assiégées/isolées

Et il ne s'agit que d'une liste exhaustive.

Face à tout ce qui vole actuellement dans les cieux, le cuirassé aéroflottant oppose, en plus de sa supérioritée brute en terme de puissance de feu et de protection, une polyvalence et un équilibre parfait.
Certe, sa manouvrabilité peut-etre vue comme son unique défaut majeur : en effet, le cuirassé aéroflottant reste un véhicule de vitesse relativement basse, et pivote lentement. Mais cela est habilement compensé par sa stabilité irréprochable, sans compter sa tenue en mer et en air.


À propos de la flottabilité du cuirassé

Certains mauvais tacticiens auront tendance à omettre que le cuirassé aéroflottant est tout autant un aéroflotteur qu'un flotteur tout court. Si vous faites face à une forteresse ou une cité à proximité d'une étendue d'eau, étudiez lequel de l'armement antiaérien et de l'armement naval est le plus puissant, et agissez sagement. Dans le cas où vous ne pourriez évaluer correctement la dangerosité, étudiez l'étendue d'eau : S'il s'agit d'un fleuve, d'un lac, ou d'un marais profond, ou de n'importe quelle étendue d'eau difficile d'accès de la part d'un navire normal, n'hésitez pas : les habitants de la forteresse ou de la cité n'auront sans aucun doute jamais songé à défendre leurs positions avec des armement destinés à combattre une flotte, car une attaque navale en ce lieu serait improbable en temps normal. Agissez intelligemment.
Sachant que le cuirassé est relativement plus rapide et maniable dans l'eau que dans l'air, délacez le de préférence sur mer si cela est possible.
En cas d'intempéries, conservez le cuirassé entièrement dégréé dans un port, à l'abris d'une digue, pour lui éviter les avaries.


Sur l'emploi du navire au feu

Je m'éviterais ici de m'étaler sur l'emploi d'un cuirassé aéroflottant dans un combat naval, car il se comporte sensiblement de la meme manière qu'un navire normal. Je vais donc aborder principalement le combat aérien.

Sachez tout d'abord que meme si les cuirassés aéroflottants forment une arme incroyablement puissante, ils ne sont pas pour autant invincibles. Il faut avoir foi en son navire, mais cette foi ne doit pas etre aveugle. Sachez tout d'abords que les pires ennemis de nos armes sont les animaux volants, tels que les dragons, les gargouilles ou les griffons, du fait que ces créatures sont rapides et difficiles à viser.
Ne les négligez pas.
Ne négligez pas non plus l'accompagnement des cuirassés aéroflottants : bien qu'ils soient parfaitement capables de combattre seuls, leur permettre un appui de la part d'appareils plus petits sera très bénéfique.
Face à des nuées de créatures volantes, tirez avec des obus à balles ou à la cartouche.
Face à des zeppelins, employez des obus à balles ou incendiaires
Face à de grosses créatures volantes ou d'appareils de grande taille, tirez avec des obus perforants ou incendiaires.
Ne négligez pas l'instruction des cannoniers, qu'ils puissent remplir leur role avec une efficacitée optimale.


À propos de l'abordage

L'abordage est une constante du combat naval, et mène souvent à l'issue du combat, dans le sens où l'abordage est exclusivement tenté lorsque les amiraux sont persuadés d'avoir l'ascendant en de telles occasions. Ce n'est pas que je soutienne l'abordage, car sachant que la destiné d'un navire est généralement décidée sur la réussite ou l'échec d'un abordage, l'issue d'une bataille peut en etre modifiée. De plus, les abordages ne sont pas à l'avantage des cuirassés aéroflottants, plus à l'aises dans les combats de longue portée. Agissez prudemment donc.

Lorsque vous voulez aborder un navire ennemi, employez les lances-grappins à votre disposition sur le pont et accrochez les à la coque du navire ciblé. Ce n'est que lorsque tout les grappins à votre disposition, sur le bord concerné, seront accrochés que vous pourrez tirer sur les filins. Dans le cas contraire, il se peut que vous endommagiez vos filins. Dès que vos deux navires seront arrivés bords-à-bords, lancez l'abordage le plus vite possible et ne laissez pas l'ennemi prendre pied sur votre pont. Vous aurez bien entendu agencé vos troupes avant l'engagement, en mettant les plus pressés et les plus courageux à l'avant, pour que vos premières lignes ne tournent pas les talons dès les premières minutes.

Vous aurez aussi mis en dernier les plus déterminés et les plus tetus, pour qu'ils poussent au combat les troupes plus en avant. Enfin, vous aurez mis les moins téméraires au centre.

À propos de l'éperonnage

Il arrive de temps à autres qu'un amiral particulièrement fougueux ou téméraire ou inconscient décide, dans un geste de défi, d'éperonner un navire ennemi avec son propre batiment.

Sachez que l'éperonnage est une très mauvaise tactique, dans le sens où le navire éperonnant s'expose à de nombreuses avaries, et que l'éperonnage peut bien souvent tourner au désavantage de ce dernier. Avec des armes aussi précieuses que les cuirassés aéroflottants, une telle tactique doit etre ignorée, et ce malgré leur poids et leur blindage épais.

À propos du ravitaillement

Le ravitaillement concernant les cuirassés aéroflottants est en tout point semblable à celui des flottes, à quelques exceptions près.

La principale chose qui doit etre notée est que si les cuirassés aéroflottants sont plus volumineux que les navires standards, les cuirassés doivent offrir beaucoup de place pour le charbon alimentant les chaudières, et une place non-négligeable est prise par les poches de gaz plus légers que l'air. Une partition réfléchie des ressource doit etre mise en place. Si le cuirassé n'est pas censé mener de combats, n'emportez pas de charbon, ou du moins en très petites quantitées : le gréément suffira.

Si le cuirassé doit au contraire mener une offensive, ne lésinez pas sur les moyens, et créez une chaine de ravitaillement efficace, au moyen de zeppelins par exemple.

À propos des bombardements

Le dernier propos que je voulait aborder ici était la question du bombardement à l'aide des cuirassés aéroflottants. Les cuirassés aéroflottants ont effectivement la possibilité de transporter une grande quantitée de projectiles larguables. Le bombardement peut-etre bien entendu effectué sur des cités ou des forteresses, mais aussi sur des flottes ennemies ou des armées en campagne.
Si vous comptez bombarder une cité, privilégiez les différents types de mines volantes et les tonneaux incendiaires. Si vous comptez bombarder une forteresse ou une cible retranchée, employez des tonneaux incendiaires ou tentez d'atteindre la forteresse avec vos canons.
Si vous comptez bombarder une flotte, employez des mines volantes principalement.
Enfin, si vous comptez bombarder des troupes en campagne, là encore vous pouvez compter sur les mines volantes, mais aussi sur les tonneaux incendaires et les fléchettes de fer.

Un tonneau incendiaire regroupe toute les armes non-explosives ayant pour but de créer des incendies. Une méthode simple consiste à lancer des tonneaux remplis d'huile inflammable avec des torches.
Les mines volantes regroupe un ensemble de types de mines, avec les mines incendiaires, les mines à billes et les mines standards.
Une mine volante consiste généralement en un tonneau parachuté, doté d'une certaine longueur de meche, réglée par l'artilleur en charge du bombardement pour pouvoir exploser a une hauteur entre 15 et 20 mètres du sol.
Les mines incendiaires et les mines à billes sont similaires dans le fait où lorsqu'elles explosent, elles projetent leur contenu à grande vitesse sur une large zone.
Les tonneaux sont généralement dotés de deux cloisons, la première, intérieure, reliée à la meche et contenant l'explosif propulsif,et la seconde, extérieure, contenantle projectile : de l'huile inflammable pour les mines incendiaires et des billes d'aciers pour les mines à billes. Les premières manquent quelque peu de puissance, et s'avérent plus utiles sur le plan pqychologique que sur le plan matériel. Les secondes s'avèrent quant à elles devastatrices contre les troupes en campagne, mais inutiles contre les cibles un minimum protégées. Les mines standards, enfin, sont entièrement remplies de poudre et comptent uniquement sur la puissance de choc pour mettre à bas les troupes tout comme les batiments.
Contre des habitations, ces mines sont très efficaces, car leur souffle peut facilement détruire une batisse.



Conclusion

En conclusion, je dirait que le tacticien qui emploi une arme aussi formidable en dépit du bon-sens ne mérite pas son poste.
Je dit meme plus : cet homme doit abandonner impérativement le métier des armes, car il n'a rien compris à l'art de la guerre.